DIEU, PEUT-IL COMPTER SUR TA FOI ?

14:06


Servir Dieu exige la foi, la hardiesse, la détermination, et surtout l’abandon total et complet au Saint-Esprit. Et ceci concerne tous les croyants, sans exception. A titre indicatif, je cite les passages bibliques suivant : Habacuc 2:4 « … mais le juste vivra de sa foi. », Jean 14:1 « … vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. », Ephésiens 6:19 « … et avec hardiesse, pour donner à connaître le mystère de l'Evangile, », Jean 15:5 (Zacharie 4:6) « … car hors de moi, vous ne pouvez rien produire. »
Au travers de l’enseignement de ce jour, je voudrais t’amener à répondre à cette double question, afin de te positionner si tu es qualifié à servir dans le champ de la semence et de la moisson. Il s’agit de :
  • Ta foi est-elle aiguisée ?
  • Quel genre de foi as-tu ?
DIEU, PEUT-IL COMPTER SUR TA FOI ?

Si ta foi n’est pas le reflet du Saint-Esprit, tu es le plus malheureux de tous les croyants.
Cette réflexion, je la tire de Nombres 13 et Nombres 14:1-28, que je te conseille de lire.
A travers cette lecture, on se rend à l’évidence que Moïse, sur l’ordre de l’Eternel, a envoyé douze missionnaires reconnaître (explorer) le pays de Chanaan, dans le but de s’en emparer au profit des enfants d’Israël, selon la parole de l’Eternel.
Ces douze missionnaires, comme cela peut être aussi ton cas, partirent suivant les instructions de Moïse. Lire Nombres 13:18-20. Il y eut deux rapports contradictoires. Lire Nombres 13:28-34. Dix des envoyés ont donné leur rapport déconseillant Moïse de s’engager dans cette aventure, aux motifs que le peuple de ce pays-là était robuste, qu’il y avait des gens de grande stature, des géants devant lesquels les enfants d’Israël apparaissaient comme des sauterelles. Cet état d’âme, fondé sur Matthieu 26:41 (car l'esprit est prompt, mais la chair est faible.), sévit à ce jour, où les croyants observent les temps et les circonstances avec des lunettes charnelles, ce qui les empêchent de s’embarquer dans l’œuvre du Seigneur avec vigueur et rigueur.
Le onzième missionnaire, du nom Caleb (ce nom signifie : impétueux, puissant, rapide) donna son rapport avec des lunettes spirituelles, faisant application, sans les citer, de Zacharie 4:6 « … Ce n'est point par armée, ni par force, mais par mon Esprit, a dit l'Eternel des armées. », et de Jean 16:13 « … il vous conduira en toute vérité ; … », puisqu’il déclara dans Nombres 13:31(30) : « … Montons hardiment, et possédons ce pays-là, car certainement nous y serons les plus forts. » Caleb a fait ainsi l’application de 2 Corinthiens 5:7, où il est écrit : « … nous marchons par la foi (en la parole du Seigneur et ses promesses), et non par la vue. »
Le 12ème missionnaire, savoir Josué (ce nom signifie le salut de l’Eternel) vient poser les conditions, en démontrant que, par elles, la victoire promise par l’Eternel était non seulement possible, mais acquise, dès que ce dernier a libéré sa parole. C’est ce qu’il déclare dans Nombres 14:8-9 « Si nous sommes agréables à l'Eternel, il nous fera entrer en ce pays-là, et il nous le donnera. C'est un pays découlant de lait et de miel. Seulement ne soyez point rebelles contre l'Eternel, et ne craignez point le peuple de ce pays-là ; car ils seront notre pain : leur protection s'est retirée de dessus eux, et l'Eternel est avec nous ; ne les craignez point. »
Caleb a donné son rapport, se fondant sur sa foi, mais aussi convaincu et poussé par le Saint-Esprit. Josué, quant à lui, a libéré la parole de connaissance, don du Saint-Esprit, en vue d’apporter la solution au problème qui se posait.
Mais la foule (l’assemblée) insensée parle de lapider les deux envoyés qui se rangent dans le sens d’exécuter la parole de l’Eternel. (Nombres 14:10) L’œuvre dite de Dieu souffre encore de nos jours de ces ouvriers d’iniquité, qui ne recherchent nullement la volonté du Saint-Esprit, mais qui agissent toujours selon la folie de leurs pensées perverses. Ce comportement de 10 envoyés, et même de l’assemblée, me fait dire que tous les appelés ne sont pas élus. « Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. » (Matthieu 22:14) Je signale que l’élection dépend de la manière dont on intériorise la parole révélée, du sérieux avec lequel on se met à l’ouvrage, impliquant la connexion au Saint-Esprit, afin de ne pas s’éloigner du livre de la loi, selon Josué 1:8.
Et la colère de l’Eternel s’enflamma ; il résolut de détruire le peuple qui doutait de sa puissance, malgré tous les prodiges qu’il avait opérés en sa faveur. Mais la merveilleuse plaidoirie (l’intercession) de Moïse toucha le cœur de l’Eternel qui revint sur l’ardeur de sa colère. Cependant il n’a pas innocenté les coupables, en vertu de Romains 6:23 «  Car les gages du péché, c'est la mort ; … » Lire Nombres 14:11-23

La récompense de l’Eternel est certaine, au profit de ceux qui le servent en vérité. « Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre œuvre, et le travail de la charité que vous avez témoigné pour son nom, en ce que vous avez secouru les saints, et que vous les secourez encore. » (Hébreux 6:10) Et aussi, « … et l'ouvrier est digne de son salaire. » (1 Timothée 5:18)
L’Eternel a récompensé les deux missionnaires fidèles.
Caleb a reçu un héritage, à lui et à sa postérité, de par la parole de l’Eternel.
« Mais parce que mon serviteur Caleb a été animé d'un autre esprit, et qu'il a persévéré à me suivre, aussi le ferai-je entrer au pays où il a été, et sa postérité le possédera en héritage. » (Nombres 14:24)  Il faut retenir :
  • Quand l’Eternel a parlé, sa parole s’accomplira au temps marqué par lui ; il faut savoir attendre dans la confiance, car il veille sur sa parole pour l’exécuter ; (Jérémie 1:12)
  • Quand on travaille à l’œuvre du Seigneur, on garantit aussi sa postérité.
Caleb est entré en possession matérielle de son héritage à l’âge de 85 ans, alors qu’il avait 40 ans lorsque la parole lui était adressée par l’Eternel. « … (13) Josué donc le bénit, et donna Hébron en héritage à Caleb, fils de Jéphunné. (14) C'est pourquoi Hébron fut à Caleb, fils de Jéphunné, Kénizien, en héritage jusqu'à ce jour, parce qu'il avait persévéré à suivre l'Eternel, le Dieu d'Israël. »  (Josué 14:6-14)
Josué a été également récompensé. Il faut relever que Josué a été de tout temps serviteur de Moïse. « Alors Moïse se leva avec Josué qui le servait ; et Moïse monta sur la montagne de Dieu. » (Exode 24:13) En fait, il servait l’Eternel, mais sous les ailes de Moïse, qui lui confiait même des missions compliquées, lesquelles il exécutait, en connaissance de la puissance de Jehovah El-Gibbor. « Josué donc défit Hamalec, et son peuple au tranchant de l'épée. » (Exode 17:13)
La récompense de Josué avait comme arrière-garde le fait qu’il avait servi, fidèlement, Moïse. Il avait déjà l’expérience des batailles commandées par l’Eternel au profit des enfants d’Israël. Le 2e élément à prendre en compte, c’est le fait qu’il s’est laissé utiliser par le Saint-Esprit, pour libérer une parole qui pose les conditions de la victoire quand on marche selon les instructions de l’Eternel. (Nombres 14:8-9)
Pour le récompenser, l’Eternel l’a désigné comme successeur de Moïse. « Or il arriva après la mort de Moïse, serviteur de l'Eternel, que l'Eternel parla à Josué, fils de Nun, qui avait servi Moïse, en disant : Moïse mon serviteur est mort ; maintenant donc lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer au pays que je donne aux enfants d'Israël. » (Josué 1:1-2) Par la parole qu’il a libérée, Josué a fait preuve d’assimilation et de maitrise de la façon dont Dieu veut que son peuple soit conduit ; c’est-à-dire la communication de la parole, de la sainte doctrine. « … et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. » (Daniel 12:3) « Que les anciens qui président dûment soient estimés dignes d'un double honneur, spécialement ceux qui travaillent dans la parole et dans l'enseignement. » (1 Timothée 5:17)
Une note importante.
La Bible déclare : « Dis-leur : Je suis vivant, dit l'Eternel, si je ne vous fais comme vous avez parlé à mes oreilles. » (Nombres 14:28)
Dans la mesure où même avant que la parole soit sur la langue, l’Eternel la connait déjà (Psaume 139:4), et que rien ne peut lui être caché (Hébreux 4:13, Luc 12:12, Daniel 2:22, et Jérémie 23:24), ce qu’on parle à ses oreilles n’est pas seulement ce qui est déclaré de la bouche, mais également ce qu’on murmure dans le cœur. Faites donc attention au message que vous communiquez à l’Eternel ; car il vous répondra selon ce que vous aurez dit. Ce que vous dites aux oreilles de l’Eternel doit être d’un cœur sincère, d’un cœur pur. Seulement, qu’il n’y ait pas contradiction entre votre cœur et votre bouche.
C’est Dieu qui est fort.


Berger Jean-Pierre MPOYI

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