Conditions pour devenir disciple de Jésus-Christ

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DEVENIR DISCIPLE DE JESUS-CHRIST

Considérations introductives.
Le disciple de Jésus-Christ, c’est une personne qui s’en remet entièrement, en tout et pour tout, au Seigneur Jésus-Christ, et à son Esprit.  Le Sauveur n'est pas à la recherche d'hommes et de femmes disposés à lui consacrer quelques-unes de leurs soirées ou leurs week-ends, ou leurs dernières années lorsqu'ils seront à la retraite.  Ce qu'il veut, ce sont des gens prêts à lui donner la première place dans leur vie. Il cherche aujourd'hui, comme il l'a toujours fait d'ailleurs, non pas à être suivi par des foules qui se contentent de demeurer dans son sillage, mais des individus, hommes et femmes, dont la fidélité et le témoignage reflètent le chemin de la renonciation à soi-même sur lequel il les a précédés.
Seule une consécration totale peut être considérée comme une réponse suffisante au sacrifice de Jésus au calvaire.  Un amour aussi grand que le sien exige en retour le don de notre âme, de notre vie et de tout ce que nous sommes. Le disciple est une personne disciplinée, selon la doctrine de Christ. Le seul fait de remplir les bancs d’une église n’est pas suffisant pour faire échapper à l’enfer.
Au disciple, il est exigé l’abandon total et complet au Maître, savoir Jésus-Christ. Le sacrifice fait partie de son vécu quotidien.

Le monde trouve normal que des soldats donnent de leur vie pour des raisons patriotiques ; que les zulu, en Afrique du Sud, aient été tués en masse, pour l’éradication de l’apartheid ; que les gens perdent les vies dans toutes sortes de manifestations, en vue d’arracher la reconnaissance de leurs droits ; etc.  On les appelle des héros ; on leur décerne des médailles de mérite à titre postume ; on érige des monuments en leur mémoire, etc. Alors que ce sont des morts gratuites et inutiles, qui ne conduisent pas au ciel, mais ailleurs. Le monde trouve étrange que le sang, la sueur et les larmes coulent de la vie des hommes qui font profession de servir le Seigneur Jésus-Christ. Pourtant ce sont là, des sacrifices dignes de louange. « Bienheureux sont ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. Vous serez bienheureux quand on vous aura injuriés et persécutés, et quand, à cause de moi, on aura dit faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous, et tressaillez de joie, parce que votre récompense est grande dans les cieux : car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous. » (Matthieu 5:10-12)
La notion de sacrifice a été remplacé par la notion du confort. Le monde (1 Jean 5:19) s’est invité, et se sent à l’aise dans l’église.

Les paroles du Seigneur Jésus sont nettement claires : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, … et les enseignant de garder tout ce que je vous ai commandé. ». (Matthieu 28:19-20) 
Le Seigneur a parlé des disciples, et non des membres, des adeptes, des fanatiques, des agents de sécurité, Le disciple est animé par le désir ardent d’obéir à cet ordre suprême. Il est sanctifié : esprit, âme et corps. (1 Thessaloniciens 5:23) Il fait l’œuvre de Dieu, sans fraude. « Maudit soit celui qui fera l'œuvre de l'Eternel frauduleusement, … » (Jérémie 48:10) NB. Cette malédiction n’est jamais brisée par imposition des mains, ni par déclarations. Je te chasse au nom de Jésus-Christ est inopérant dans ce cas.

I. Conditions pour devenir disciple de Jésus-Christ.
J’en ai trouvé deux.
1. Amour.
« Et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C'est là le premier Commandement. » (Marc 12:30 ; Matthieu 22:37 ; Luc 10:27a)
Ce commandement est la conséquence logique de l’amour dont Dieu a aimé les hommes. Seule une consécration totale peut être considérée comme une réponse suffisante au sacrifice de Jésus au calvaire.  Un amour aussi grand que le sien exige en retour le don de notre vie et de tout ce que nous sommes. Cela a pour effet d’être comme lui, afin de mieux le connaître, le comprendre, s’imprégner de la mission, et l’accomplir efficacement.

Ce commandement appelle l’incorporation de l’homme dans la personne de Dieu ; en sorte que le disciple de Jésus doit être la face visible du Dieu invisible, dans un monde en désarroi, en cela qu’il doit réaliser qu’il faut qu’il aime Dieu, en vue de mieux de le servir. « … Dieu est amour, et celui qui demeure dans l'amour, demeure en Dieu et Dieu en lui. » (1 Jean 4:16)
Ce commandement est comme une pièce de monnaie avec deux faces. La 1ère, c’est aimer Dieu. Et la seconde est d’aimer son semblable Il faut noter, d’ores et déjà, qu’une face ne peut pas exister sans l’autre. « Et le second, qui est semblable au premier, est celui-ci : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a point d'autre Commandement plus grand que ceux-ci. » (Marc 12:31 ; Matthieu 22:39-40 ; Luc 10 :27b) L’amour de son semblable (et pas du frère ou de la sœur dans le Seigneur) devient le critère distinctif du disciple de Jésus. « Je vous donne un nouveau commandement, que vous vous aimiez l'un l'autre, et que comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi l'un l'autre. En ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour l'un pour l'autre. » (Jean 13:34-35) L’amour de l’autre est la preuve que tu aimes Dieu. « Si quelqu'un dit : j'aime Dieu, et cependant il hait son frère, il est un menteur ; car comment celui qui n'aime point son frère, qu'il voit, peut-il aimer Dieu, lequel il ne voit point ? » (1 Jean 4:20) Cet amour ne doit pas être théorique, de la bouche, mais il doit être pratique, concret. « Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. » (1 Jean 3:18)

2. Dialogue.
Je situe le dialogue à un double niveau : avec Dieu et avec les autres croyants.
1°) Dialogue avec Dieu.
Je le conçois de deux manières : la parole et la prière.
a. La parole.
Il s’agit d’étudier les écritures pour connaître Dieu, et ce qu’il veut que nous fassions. Connaître Dieu et lui obéir apportent le succès en toutes choses. « Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche, mais médites-y jour et nuit, afin que tu prennes garde de faire tout ce qui y est écrit ; car alors tu rendras heureuses tes entreprises, et alors tu prospéreras. » (Josué 1:8) Comme les pensées de l'Eternel ne sont pas nos pensées, et ses voies ne sont pas nos voies (Esaïe 55:8), il appartient au disciple de rechercher cette volonté, et aidé par le Saint-Esprit, il la connaitra. « Et ne vous conformez point à ce présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement, afin que vous éprouviez quelle est la volonté de Dieu, bonne, agréable, et parfaite. » (Romains 12:2)  Lorsque le disciple découvre la volonté de Dieu, et la garde, la faveur divine devient son partage. « Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c'est celui qui m’aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père ; je l'aimerai, et je me manifesterai à lui. » (Jean 14:21)

b. La prière.
Quand on médite la parole, c’est Dieu qui nous parle ; et quand on prie, c’est nous qui parlons à Dieu. La prière et la méditation de la parole sont un impératif au disciple de Christ. « Priant en votre esprit par toutes sortes de prières et de supplications en tout temps, veillant à cela avec une entière persévérance, et priant pour tous les Saints. » (Ephésiens 6:18) et « Priez sans cesse. » (1 Thessaloniciens 5:17)
Par la prière, le disciple appelle la volonté de Dieu à se concrétiser dans le monde physique. Les apôtres de la 1ère église l’avaient bien compris, et c’est un devoir quotidien du disciple, aujourd’hui. « Et pour nous, nous continuerons de vaquer à la prière, et à l'administration de la parole. » (Actes 6:4)
La prière a pour objectif, notamment, de maintenir notre esprit en éveil, et de nous éviter les tentations qui envahissent et paralysent les assemblées, dites des saints, de nos jours. « Veillez, et priez que vous n'entriez point en tentation : car l'esprit est prompt, mais la chair est faible. » (Matthieu 26:41)

2°) Dialogue avec les autres croyants.
Puisque c’est le Seigneur qui travaille en nous, par son Esprit, il avait déjà prévu que le travail devrait se faire en équipe. Dans Luc 10:1, il envoya 70 disciples, deux par deux. Dans Actes 3:1, on voit Pierre et Jean monter ensemble au temple à l’heure de la prière. Le psaume 133 pose le principe du travail en équipe. « Voici, oh ! Que c'est une chose bonne, et que c'est une chose agréable, que les frères s'entretiennent, qu'ils s'entretiennent, dis-je, ensemble ! … car c'est là que l'Eternel a ordonné la bénédiction et la vie, à toujours. » Le travail en équipe a plus d’efficacité. « Je vous dis aussi, que si deux d'entre vous s'accordent sur la terre, tout ce qu'ils demanderont leur sera donné par mon Père qui est aux cieux. » (Matthieu 18:19)
On ne se met pas ensemble pour du bavardage ou pour des tontines, mais pour s’édifier et faire avancer l’œuvre du Royaume. « Vous entretenant par des Psaumes, des cantiques et des chansons spirituelles ; chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur. » (Ephésiens 5:19)

Ces conditions sont possibles pour nous de les mettre en pratique, si, et seulement si, notre cœur est disposé à servir le Seigneur ; car il travaillera avec nous et en nous. « Celui qui vous appelle est fidèle, c'est pourquoi il fera ces choses en vous. » (1 Thessaloniciens 5:24) Et encore : « Et eux étant partis prêchèrent partout ; et le Seigneur coopérait avec eux, et confirmait la parole par les prodiges qui l'accompagnaient. » (Marc 16:20)
C’est vraiment Dieu qui est fort.


Berger Jean-Pierre MPOYI

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