FONDATION DU MARIAGE

09:03


D’entrée de jeu, il faut retenir que Dieu est le fabriquant du mariage, et que pour la solidité de celui-ci, il est impérieux de sonder les écritures (la Bible), car Dieu y parle.
Il s’agit ici d’un enseignement que j’ai fait, le 14/07/2018, à Toulouse où j’ai été invité à bénir un mariage.
Le texte de base a été le Psaume 128. 

« Bienheureux est quiconque craint l'Eternel, et marche dans ses voies.
2Car tu mangeras du travail de tes mains; tu seras bienheureux, et tu prospéreras.
3Ta femme sera dans ta maison, comme une vigne abondante en fruit; et tes enfants seront autour de ta table, comme des plantes d'oliviers.
4Voici, certainement ainsi sera béni le personnage qui craint l'Eternel.
5L'Eternel te bénira de Sion, et tu verras le bien de Jérusalem tous les jours de ta vie.
6Et tu verras des enfants à tes enfants. La paix sera sur Israël.
 »

Lorsqu’on se marie, on a en vue la réussite et la pérennité du mariage. Mais souvent, on ne sait pas comment s’y prendre, et pourquoi ça ne marche pas, ou pourquoi ça n’a pas marché.
La Bible y répond.
La crainte de l’Eternel est la source du bonheur intégral. Craindre l’Eternel ne signifie pas s’éloigner de lui, comme si on fuyait le père fouettard ; mais craindre l’Eternel, c’est s’approcher de lui, à travers sa Parole, afin de la comprendre et de la mettre en pratique. Et ainsi, on jouira de son bonheur.
Le Psaume 25:14 déclare : « Le secret (l’amitié) de l'Eternel est pour ceux qui le craignent, et son alliance pour la leur donner à connaître. »
Et Jean 15:15 nous dit : « Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait point ce que son maître fait ; mais je vous ai appelés mes amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai ouï de mon Père. »
Tout ce que le Seigneur Jésus a fait connaître se trouve dans sa Parole. Il faut, donc, faire de cette Parole le fondement du mariage et du couple.

« Que ce livre de la Loi ne s'éloigne point de ta bouche, mais médites-y jour et nuit, afin que tu prennes garde de faire tout ce qui y est écrit ; car alors tu rendras heureuses tes entreprises, et alors tu prospéreras. » (Josué 1:8) Et « Et il n'y a point de salut en aucun autre : car aussi il n'y a point sous le ciel d'autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés. » (Actes 4:12)
C’est là la condition pour que l’homme ait une femme qui est une vigne abondante en fruits, qui lui fait du bien tous les jours et dans tous les domaines.
J’observe que dans le monde, et même dans l’église, on a inversé les valeurs bibliquement établies, en mettant la charge de la réussite du couple sur la femme, en invoquant, notamment, « Femmes soyez soumises à vos maris, et la femme sage bâtit sa maison … » C’est vrai que cela est écrit, et j’en donne les références : 1 Pierre 3:1 et Proverbes 14:1.
Lisons 2 Corinthiens 3:5-6 « Non que nous soyons capables de nous-mêmes de penser quelque chose, comme de nous-mêmes, mais notre capacité vient de Dieu ; qui nous a aussi rendus capables d'être les ministres du Nouveau Testament, non de la lettre, mais de l'Esprit ; car la lettre tue, mais l'Esprit vivifie. »
Si on rentre dans la dimension de l’Esprit, comme il est aussi écrit : « …Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » (Jean 6:63), on comprendra, aisément, ceci :

1°. LA CHEFFERIE DE L’HOMME DANS LE COUPLE.

Le mari est établi, par Dieu, comme le chef de la femme, et par voie de conséquence, le chef du ménage et de la famille ; en accord avec Ephésiens 5:23.
Par analogie, lorsqu’on confie à quelqu’un le poste de chef d’entreprise, il s’oblige à faire le management. Il s’agit d’une science qui enseigne les techniques de rentabilité d’une entreprise. On ne devient pas chef pour détruire, mais pour faire prospérer.
C’est ce que la Bible exige à l’homme de comprendre, et d’être. 
« Et vous maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est donné lui-même pour elle. » (Éphésiens 5:25) Dans son management divin, avant d’exiger la soumission à l’Eglise, le Seigneur Jésus a d’abord souffert pour elle. L’homme qui est le manager de sa femme, doit s’inspirer du management divin pour faire le management spirituel. Il est dommage de constater que dans l’Eglise, il s’organise plus d’enseignements pour les femmes que pour les hommes et les couples. Le motif généralement pris est « la femme sage bâtit sa maison ». Admettons que la femme devienne sage, et qu’elle bâtisse, et si l’homme n’est pas sage, donc destructeur, qu’adviendra-t-il ?  J’affirme, sans honte, sans vergogne et sans sentiment, que la responsabilité de pérenniser la vie du couple incombe au chef, donc à l’homme.

2°. QUI SE RESSEMBLENT S’ASSEMBLENT.

Lisons Genèse 2
18 Or l'Eternel Dieu avait dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. 
21 Et l'Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, et il s’endormit ; et [Dieu] prit une de ses côtes, et resserra la chair dans la place de cette côte. 
22 Et l'Eternel Dieu fit une femme de la côte qu'il avait prise d'Adam, et la fit venir vers Adam.
23
Alors Adam dit : A cette fois celle-ci est os de mes os, et chair de ma chair; on la nommera hommesse, parce qu'elle  a été prise de l'homme.
24
C'est pourquoi l'homme laissera son père et sa mère, et se joindra à sa femme, et ils seront une même chair. 

Puisque la femme a été fabriquée de la côte tirée de l’homme, par le fait du mariage, elle devient la côte de son mari. Par conséquence spirituelle logique, l’homme communique à sa femme ce qu’il est, et non ce qu’il dit. Ainsi, si la femme est mauvaise, c’est parce que son mari l’est ; pareillement, si elle méchante. Ce ne sera pas la faute des parents de la femme, comme on l’insinue souvent.
Si l’homme craint l’Eternel, sa femme ne sera ni méchante, ni mauvaise ; mais elle sera une vigne abondante en fruits dans sa maison.
Dieu exige de l’homme, non seulement la crainte, mais aussi la sagesse, dans le prolongement de ce management. « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible ; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. » (1 Pierre 3:7)
On comprendra qu’avant d’exiger la sagesse à la femme, cette obligation s’impose au mari, en tant que chef-manager.

Puisque qui se ressemblent, s’assemblent, étant donné que la femme a été tirée de l’homme, la crainte de l’Eternel et la sagesse s’imposent également à elle.
« … la femme qui craint l'Eternel, sera celle qui sera louée. » (Proverbes 31:30)
« Toute femme sage bâtit sa maison ; mais la folle (insensée) la ruine de ses mains. » (Proverbes 14:1)
Dans la mesure où l’homme et sa femme forment une seule chair, la Bible leur impose les mêmes règles, en vue d’engendrer l’amour, la paix, la joie, la compréhension, l’harmonie, …, en fait la compénetrabilité, devant préparer un cadre propice à une famille digne de la gloire du Seigneur.

3°. LA BIBLE INTERDIT LE DIVORCE.

Cela découle logiquement de la construction biblique du couple. L’homme et la femme unis par le mariage, selon la Bible, forment une seule chair, en accord avec Genèse 2:24. 
Dans Matthieu 19:9, la Bible déclare : « Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. » (Version LSG) D’autres versions parlent d’adultère. Au regard d’autres passages bibliques que je vais présenter plus loin, je conçois que l’infidélité (adultère) ne signifie pas une relation extra-conjugale de la femme. Si tel était le cas, quelle serait la conséquence biblique de la relation extra-conjugale de l’homme ?
Cet état de chose, je le place dans 1 Corinthiens 7:15, qui dit : « Que si l'infidèle se sépare, qu'il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont point asservis dans ce cas-là ; mais Dieu nous a appelés à la paix. » L’infidèle signifie le non-croyant, l’incirconcis, une personne qui n’a pas encore reçu Jésus, comme Seigneur et Sauveur personnel. Les personnes mariées, mais se trouvant dans cet état peuvent se permettre le divorce ; mais jamais les circoncis, en accord avec 1 Corinthiens 7:10-11, stipulant : « Et quant à ceux qui sont mariés, je leur commande, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point du mari. Et si elle s'en sépare, qu'elle demeure sans être mariée, ou qu'elle se réconcilie avec son mari ; que le mari aussi ne quitte point sa femme. »   Seule la mort sépare les mariés en Christ, et ouvre une possibilité d’un nouveau mariage.
« Or je dis à ceux qui ne sont point mariés, et aux veuves, qu'il leur est bon de demeurer comme moi. » (1 Corinthiens 7:8) et « Je veux donc que les jeunes veuves se marient, qu'elles aient des enfants, qu'elles gouvernent leur ménage, … » (1 Timothée 5:14)
Pour terminer, je fais noter que le mariage est une institution qui exige, pour sa compréhension et son vécu heureux, un abandon total et complet à la Parole de Dieu.

C’est Dieu qui est fort.

Berger Jean-Pierre MPOYI




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