Extrait du témoignage du Berger Jean-Pierre MPOYI

13:01

Agape du 10 juin 2017 au Centre Véronneau à Longueuil.





Mon témoignage a fait déjà l’objet d’une publication sur youtube.com. On peut le suivre sur ce lien : CLIQUER ICI ou en tapant pasteur Jean Pierre Mpoyi sur youtube.com.

Aujourd’hui, je me suis proposé de relever les aspects qui concernent principalement le ministère.
Converti, de manière authentique, le jeudi 20 août 1996, j’ai été attaché à la parole, laquelle j’ai aimée jusqu’à ce que Jésus-Christ vienne prendre son église.
Ma vie a toujours été émaillée des souffrances et des difficultés, dont l’origine a souvent été démoniaque. Mais, à travers ces souffrances et ces difficultés, j’ai appris plusieurs leçons, lesquelles bâtissent solidement ma marche vers le ciel.
« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » (Romains 8:28 LSG) C’est pour cela qu’au lieu de m’en faire, je m’en réjouis, et je suis fier de le crier tout haut.
Les souffrances physiques m’ont diminué tellement qu’aujourd’hui je suis déclaré, scientifiquement, adulte handicapé, avec un taux d’invalidité supérieur à 80 %. Je vois avec l’œil gauche, le droit ne fonctionnant presque plus. Mes nerfs optiques ont été détruits par la maladie. Je vois par la puissance de la grâce. Tous les mouvements que je fais, notamment prendre régulièrement l’avion, étonnent les médecins, puisque je devrais être en chaise roulante. Cependant, des énergies en moi, pour l’œuvre du Seigneur, se renouvellent de jour en jour, « Car je sais que mon Rédempteur est vivant, … » (Job 19:25) C’est Dieu qui est fort ! 
Les difficultés ne sont pas venues uniquement des démons et des païens, mais aussi de ceux qui se trouvent dans l’église, appelée corps du Christ. L’essentiel est que tout est difficulté, et que l’on peut s’en servir pour aller loin avec le Seigneur de gloire.
Converti le 20 août 1996, et avant d’avoir totalisé une année de conversion, et sans préjudice de date plus précise, j’ai été contacté par le président du Pool du Full Gospel, pour prendre, selon le Seigneur d’après lui, la responsabilité du groupe d’intercession. Je n’étais pas d’accord, me considérant sans qualification. Sur son insistance, je résolus de demander à Dieu de me parler. Au bout de deux semaines, délai que j’avais pour répondre oui ou non à cette charge, j’eus un songe comme suit : « Jean-Pierre, mon fils, lève-toi ! (je me suis levé), descends à la rivière ! (j’ai exécuté). Voici deux pirogues, tu feras traverser cette foule qui a cru. (il y avait une grange foule) J’ai posé une question : Comment conduirais-je deux pirogues ? Une corde est tombée de la montagne, puis une rame, et une voix me dit : lie les deux pirogues, mets-toi dans la pirogue de devant, et amène cette foule. C’est que je fus, et cette grande foule embarqua dans les pirogues, et j’ai commencé à ramer ». Sur base de ce songe, j’ai dû accepter, car le Seigneur avait clairement parlé. Mais, lors de ma présentation à la communauté, beaucoup de personnes s’indignèrent qu’on ait donné des responsabilités à un bébé spirituel. Le groupe d’intercession s’était vidé de tous les membres, et on était resté à 5, dont mon épouse et moi. Cette attitude démontrait l’inattention sur les écritures : « Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, Tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde. » (Job 33:14 LSG) et « Mais en réalité, dans l'homme, c'est l'esprit, Le souffle du Tout-Puissant, qui donne l'intelligence ; … » (Job 33:8-9 LSG)
Cette situation m’avait permis de me rapprocher véritablement du Seigneur, au point où la communauté avait connu avec succès la convention de 1998, à laquelle l’orateur était venu de l’extérieur, les visiteurs venus des provinces d’à côté et des pays voisins, ont pu être accueillis dans les conditions les meilleures.
En 2000, sans préjudice des dates précises, n’ayant pas mes archives sur moi, j’ai eu 
  • Une vision, pendant la prière : « une église bâtie sur mon ventre, pendant que j’étais couché au sol ; les gens y célébraient les cultes et partaient » ;
  • Une vision, après la prière, dans la maison du bishop Jean-Bosco Kabamba à Butare au Rwanda « la scène de l’enlèvement, après laquelle le Seigneur m’intimait l’ordre d’avertir son peuple » ;
  • Une voix audible, faisant suite aux prières intenses que je faisais, pendant que je connaissais des attaques sérieuses aux niveaux professionnel (radié injustement du barreau) et spirituel : « Il faut attendre en silence le secours de l’Eternel – Ce n’est pas à Kinshasa que tu vas te réfugier, je vais t’élever, tu vas me servir en France » NB. J’avais l’intention de quitter l’est du pays pour retourner à Kinshasa. Au bout de 6 mois, j’ai été réhabilité, mon Rédempteur s’étant levé.
2001, me trouvant à Bujumbura, courant juin, j’ai été invité par un frère du Full Gospel, du nom de Patrice Ndikumasabo, à prier pour une veuve chrétienne, qui était folle depuis 3 ans avant. Un jour de dimanche, au bout de deux heures, partant de 14h00 à 16h00, le Saint-Esprit s’était glorifié, puisque la folie avait fui, et la sœur était revenue dans tous ses états.
Arrivé en France en 2002, j’ai continué à servir le Seigneur sans relâche, ayant eu le séjour légal dans moins de 4 mois, jusqu’au mois de mai 2003, où en date 11, j’ai été interné au CHU d’Angers, commençant par un comma profond de 3 mois, alors que ma famille ne m’avait pas encore rejoint.
La France, pourtant terre promise, a été le lieu de l’apogée des souffrances et des difficultés, car j’y ai frôlé la mort, laquelle était sur les lèvres des médecins et des infirmiers, en ces termes « peut-être demain, peut-être demain … » Et quand je pouvais parler, je disais : « Si je meurs, Jésus cesse d’être Dieu. » Je l’ai répété aux frères et sœurs de l’église qui venaient me montrer qu’ils savaient pleurer.
Tout en étant le  terrain de dures souffrances, la France a été le terrain de riches expériences spirituelles dans ma marche ministérielle. J’ai été, puissamment, utilisé par le Saint-Esprit, qui a, par mon moyen, apporté la parole qui guérit (Psaumes 107:20), et délivré plusieurs personnes possédées (Matthieu 10:8). Dans le cadre de ce ministère, il y en a qui ont connu la délivrance des possessions démoniaques, la guérison divine de diverses maladies, même de celles considérées incurables, …
Et pendant ce temps, je souffrais toujours des contradictions et des attaques de la part des autres ‘’serviteurs’’. Mais ce qui importe, c’est d’obéir à Dieu (Actes 4:19), sachant qui m’a appelé, étant donné que c’est à lui, Jésus-Christ, que je dois rendre les comptes.

Puis, vint la mission du Canada.
Alors que je préparais l’ouverture d’une église à Angers en France, selon les instructions des responsables de la mission en laquelle je servais le Seigneur, j’ai, au cours de mon culte personnel, entendu le mot Canada. J’y eus égard, sachant comment Dieu parle. (Job 33:14) Arrivé à Montréal, le 9 avril 2015, j’ai choisi, personnellement le Québec, pour motif de langue ; et je me suis mis en prière, en vue d’obtenir la direction du Saint-Esprit, et satisfaire aux exigences légales, en la matière, notamment 3 requérants pour constituer le dossier, alors que j’étais seul.
Dans une vision, au cours de mon culte personnel du 17 avril 2015, j’ai vu deux personnes : un homme noir et une femme métisse. Le 23 avril, pasteur Eric, avec qui je partage les messages, me dit que l’homme noir, c’était lui ; et il correspondait à l’image que j’avais eue. Le 29, j’ai contacté un frère en France, lui demandant s’il pouvait connaître au Canada une personne qui pouvait nous donner la signature. Il me dit qu’il connaissait une dame, qu’il allait la contacter, qu’elle m’appellerait, en cas d’accord. Le 30, pendant que j’étais en prière, le téléphone sonna, j’ai décidé de décrocher. C’est la voix d’une dame qui me dit qu’elle donnait sa signature, puisqu’elle avait reçu la conviction du Seigneur. Je lui posai alors la question de savoir le teint de sa peau ; elle me dit : « Je suis métisse. »
Et j’ai crié au téléphone : « C’est Dieu qui est fort. » Quang je suis la voir à Toronto, c’est le visage que j’avais vu en vision.
Dans la prière, pasteur Eric reçut que l’église devait être établie à Longueuil. Cette expérience est la concrétisation de la parole, en Amos 3:7 « Car le Seigneur l'Eternel ne fera aucune chose qu'il n'ait révélé son secret aux prophètes ses serviteurs. » J’ai demandé d’aller piétiner immédiatement la terre de Longueuil. Et j’ai pris dans un sac la terre de Longueuil, sur laquelle je marchais chaque jouir en priant, en accord avec Josué 1:3
En arrivant dans cette ville, je ne connaissais personne ; mais aujourd’hui, même si on n’a pas grand monde, je suis déjà en contact avec des gens ; ce qui permet de se réunir, conformément à Matthieu 18:19. Les délivrances et les guérisons divines ont été déjà enregistrées.
J’ai la mission de semer la parole, et de moissonner les fruits pour le Seigneur, en accord avec Luc 8:11&15. Je prie que le Seigneur envoie les personnes qui ont la vision de former les disciples.
A retenir quand on a l’appel, rien n’est humainement facile ; mais la Bible dit :
  • « Car rien ne sera impossible à Dieu. » (Luc 1:37)
  • « … Cela est impossible quant aux hommes, mais non pas quant à Dieu ; car toutes choses sont possibles à Dieu. » (Marc 10:27)
  • « … Si tu le peux croire, toutes choses sont possibles au croyant. » (Marc 9:23)
  • « Passant par la vallée de Baca ils la réduisent en fontaine ; la pluie aussi comble les marais. » (Psaumes 84:6)


C’est Dieu qui est fort !


Berger Jean-Pierre MPOYI

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