Chacun de ceux qui déclarent croire au Fils de Dieu, et même ceux qui y croient effectivement, sont souvent confrontés aux difficultés, presqu’éternelles, au point où certains pensent revenir, et certains autres reviennent à l’état sans Christ, au motif que dans ce premier état, ils n’avaient presque pas de difficultés, et que leur vie était tranquille.

Penser ainsi, c’est avoir les yeux sans voir, les oreilles sans ouïr, et les deux pieds dans l’eau en même temps se plaindre d’avoir soif. Ce qui revient aussi à lire la Bible à l’envers, ou les yeux fermés.

La Bible contient la solution à chaque problème et à tous les problèmes, à chaque temps et à tous les temps. Elle a la réponse à chaque question et à toutes les questions.

Il est, certainement, possible de défoncer l’impossible.

Une question se pose : « Où te situes-tu, au bord ou bien en profondeur ? »

« Et quand il eut cessé de parler, il dit à Simon : mène en pleine eau, et lâchez vos filets pour pêcher. » (Luc 5:4)

Sans tergiverser, il faut comprendre que l’impossible résiste à la superficialité.

Je le démontre dans les lignes qui suivent, avisant qu’il s’agit, en même temps, d’une gymnastique dans la lecture de la parole.

1^er cas : « Et ayant entendu que c'était Jésus le Nazarien, il se mit à crier, et à dire : Jésus, Fils de David, aie pitié de moi. Et Jésus s'étant arrêté, dit qu'on l'appelât. On l'appela donc, en lui disant : prends courage, lève-toi, il t'appelle. … Et Jésus prenant la parole, lui dit : que veux-tu que je te fasse ? Et l'aveugle lui dit : Maître, que je recouvre la vue. Et Jésus lui dit : Va, ta foi t'a sauvé. » (Marc 10:47-52)

Pour ton problème, as-tu déjà crié, de manière à faire arrêter Jésus-Christ, sur ton cas ? Ne t’es-tu pas découragé, puisque tu traînes ce problème depuis des années ? N’as-tu pas suivi le conseil des gens sans révélation, qui t’ont dit que c’est la volonté de Dieu que tu restes dans cette situation ? Je te dis, aujourd’hui : crie à Jésus, Fils de David, comme tu n’as jamais crié, et tu verras.

2^e Cas : « Et voici des hommes qui portaient dans un lit un homme qui était paralytique, et ils cherchaient le moyen de le porter dans la maison, et de le mettre devant lui. 

Mais ne trouvant point par quel côté ils pourraient l'introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur la maison, et ils le descendirent par les tuiles, avec le petit lit, au milieu devant Jésus ; qui voyant leur foi, dit au paralytique : homme, tes péchés te sont pardonnés. … Or afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés, il dit au paralytique : je te dis, lève-toi, charge ton petit lit, et t'en va en ta maison. » (Luc 5:18-24)

« Voyant leur foi ». La foi du groupe est également en mesure de défoncer l’impossible. Mais, il faut aussi ta foi. La question que je te pose est celle de savoir, avec qui tu t’assembles. Si tu pries avec les gens qui croient à la science, plus qu’à la parole, tu seras infecté par le virus d’incrédulité, consciemment ou inconsciemment. Le travail en équipe est un ordre du Seigneur Jésus ; c’est pour cela qu’il a établi l’église. Il dit : « Je vous dis aussi, que si deux d'entre vous s'accordent sur la terre, tout ce qu'ils demanderont leur sera donné par mon Père qui est aux cieux. Car là où il y en a deux ou trois assemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux. » (Matthieu 18:19-20) Les deux (ou plusieurs) qui s’accordent, doivent s’accorder avec la parole écrite de Dieu. La Bible dit : « Cependant marchons suivant une même règle pour les choses auxquelles nous sommes parvenus, et ayons un même sentiment. » (Philippiens 3:16) Marcher suivant une même règle, c’est chercher à comprendre la parole par le Saint-Esprit ; ce qui doit être de rigueur, puisqu’il est dit : « Non que nous soyons capables de nous-mêmes de penser quelque chose, comme de nous-mêmes, mais notre capacité vient de Dieu ; qui nous a aussi rendus capables d'être les ministres du Nouveau Testament, non de la lettre, mais de l'esprit ; car la lettre tue, mais l'Esprit vivifie. » (2 Corinthiens 3:6)

Dans le 2^e cas, on peut bien comprendre. Ces hommes qui portaient le paralytique, devant l’impossible, ils ont opposé l’impossible, en commettant l’infraction de destruction de la toiture d’une maison appartenant à autrui. La Bible ne dit pas qu’ils ont été poursuivis en justice.

3^e cas : « Et une femme qui avait une perte de sang depuis douze ans, et qui, ayant dépensé tout son bien en médecins, n'avait pu être guérie par aucun, s'approcha par derrière et toucha le bord de son vêtement ; et à l'instant sa perte de sang s'arrêta. … Et Jésus dit : Quelqu'un m'a touché, car j’ai connu qu'une vertu est sortie de moi. Alors la femme voyant que cela ne lui avait point été caché, vint toute tremblante, et se jetant à ses pieds, lui déclara devant tout le peuple pour quelle raison elle l'avait touché, et comment elle avait été guérie dans le moment.

Et il lui dit : Ma fille rassure-toi, ta foi t'a guérie ; va-t-en en paix. » (Luc 8:43-48) 

Ton problème persiste, puisque tu n’as pas encore touché Jésus-Christ, de manière à lui soutirer une vertu (puissance), et à te faire remarquer par lui. Il y a une distance entre le Seigneur et toi. Il ne sent pas ta présence. Lorsque tu le toucheras de manière, véritablement inspirée par le Saint-Esprit, ton problème trouvera sa solution. Il faut te faufiler, à travers toutes les barrières qui te maintiennent dans cet état, et toucher ton Seigneur, le fidèle et le fort, et tu auras la solution.

4^e cas : « Il leur proposa aussi une parabole, pour faire voir qu’il faut toujours prier, et ne se lasser point ; disant : Il y avait dans une ville un juge, qui ne craignait point Dieu, et qui ne respectait personne.

Et dans la même ville il y avait une veuve, qui l’allait souvent trouver, et lui dire : fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps il n’en voulut rien faire. Mais après cela il dit en lui-même : quoique je ne craigne point Dieu, et que je ne respecte personne ; néanmoins, parce que cette veuve me donne de la peine, je lui ferai justice, de peur qu’elle ne vienne perpétuellement me rompre la tête. Et le Seigneur dit : écoutez ce que dit le juge inique. Et Dieu ne vengera-t-il point ses élus qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère de s’irriter pour l’amour d’eux ? Je vous dis que bientôt il les vengera. Mais quand le Fils de l’homme viendra, pensez-vous qu’il trouve de la foi sur la terre. » (Luc 18:1-8)

L’ennemi de ton bonheur persévère dans ses stratégies ; et si toi, tu ne persévères pas, et que tu baisses les bras, tu lui auras, toi-même, offert la victoire. Le découragement, c’est l’arme que l’adversaire utilise le plus souvent. Il faut, en revanche, utiliser la foi, afin de mettre l’ennemi au coin du mur, et défoncer l’impossible, en appliquant la compénétrabilité de la parole, la foi et la prière. 

1 Thessaloniciens 5:17 nous dit : « Priez sans cesse. » Alors, as-tu persévéré dans la prière, pour obtenir ta solution, ou bien as-tu lâché prise ?

Voici trois passages bibliques qui rendent à l’évidence que l’impossible n’est pas notre partage :

« Car rien ne sera impossible à Dieu. » (Luc 1:37)

« Si tu le peux croire, toutes choses sont possibles au croyant. » (Marc 9:23)

« … Cela est impossible quant aux hommes, mais non pas quant à Dieu ; car toutes choses sont possibles à Dieu. » (Marc 10:27)

En conclusion, il est possible de défoncer l’impossible. Mais, tout dépend de nous, et pas de Dieu, car il a déjà tout accompli. (Voir Jean 19:30 et Romains 5:8) Tout dépend de notre foi, et de la manière dont nous l’exerçons. Les cas d’Esther et de Ruth peuvent encore nous édifier. Seulement, tout dépend de l’efficacité de notre foi.

« Alors il toucha leurs yeux, en disant : qu'il vous soit fait selon votre foi. Et leurs yeux s'ouvrirent. … » (Matthieu 9:29-30)

C’est Dieu qui est fort.

Berger Jean-Pierre MPOYI