LA REPENTANCE, CONDITION D’UNE VIE HEUREUSE ET SEREINE

14:28


La rencontre avec Jésus-Christ conduit des ténèbres éternelles à la lumière éternelle.

« Mais vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9)

Cela implique un abandon complet, c’est-à-dire total, global et intégral à Jésus-Christ, de la part de celui qui l’a reçu, comme son Seigneur et Sauveur personnel.
Cet abandon complet n’est pas le fruit d’une simple récitation du nom de Jésus-Christ, mais une intériorisation de la réalité divine, laquelle fait prendre conscience de ce que Jésus-Christ est, de ce que l’on était sans Christ, de ce que l’on serait devenu sans Christ, de ce que l’on est par et en Christ, ainsi que de l’assurance de la vie éternelle qui nous est offerte. Cette prise de conscience est une démarche de l’homme intérieur, ou de l’esprit.
C’est pourquoi, personnellement, je ne suis pas du même avis que ceux qui disent qu’il suffit de confesser la parole, pour voir la chose arriver. Je relève que si la confession de la parole n’est pas l’expression de l’homme intérieur, l’on ne peut s’attendre à quoi que ce soit.

Dans cette dynamique d’intériorisation de l’appartenance à Jésus-Christ, s’inscrit la notion de repentance, qui doit être sincère, pour déclencher en nous les vertus de la parole de Dieu.

« Il disait : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » (Matthieu 3:2 LSG) Jean-Baptiste a ainsi crié au peuple, annonçant la venue du Messie. C’était un appel fait au peuple d’abandonner leur vaine manière de vivre, pour se tourner vers la lumière du monde qu’est Christ (Jean 8:12), et vivre en nouveauté de vie. (2 Corinthiens 5:17)

« Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » (Actes 2:38 LSG) Au début du ministère, après l’effusion du Saint-Esprit, l’apôtre Pierre lance le même ordre, comme Jean-Baptiste, « Repentez-vous »

Mais, c’est quoi la repentance ?

Pour répondre à cette question, je vais passer en revue quelques passages bibliques.

« Je ne suis point venu appeler à la repentance les justes, mais les pécheurs. » (Luc 5:32)

Le Seigneur Jésus dit qu’il est venu appeler les pécheurs à la repentance. Cela veut dire, les sortir de l’état de péché, qui est l’état de mort ; car le salaire du péché, c’est la mort. (Romains 6:23) Cette opération se fait par le passage des ténèbres (diable) à la lumière (Jésus-Christ). On ne vient pas à la lumière, pour rentrer dans les ténèbres. On demeure dans la lumière pour vivre. La lumière, c’est Jésus-Christ. Or Jésus-Christ, c’est les écritures (la Parole). Donc, lorsqu’on se repend, on demeure dans la parole de Dieu.

« Alors ayant ouï ces choses, ils s'apaisèrent, et ils glorifièrent Dieu, en disant : Dieu a donc donné aussi aux gentils la repentance pour avoir la vie. » (Actes 11:18) 

Par sa grâce, le Seigneur Jésus-Christ a étendu aussi la repentance aux gentils (les païens), et non seulement à Israël. (Actes 5:31) Les gentils, ainsi ramenés à la repentance, viennent à la lumière, pour y demeurer ; ils ne retournent plus à leurs vaines manières de vivre ; ils sont appelés à vivre, désormais, selon la parole de Dieu, leur Créateur.
Cette extension de la repentance extériorise la plénitude et la complétude de Dieu. Je l’explique par trois passages qui suivent.

« Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, … » (Genèse 1:26)

« Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3:16)

« Mais vous recevrez la vertu du Saint-Esprit qui viendra sur vous ; et vous me serez témoins tant à Jérusalem qu'en toute la Judée, et dans la Samarie, et jusqu'au bout de la terre. » (Actes 1:8)

Ces versets traduisent l’amour et le plan de Dieu pour l’homme.

Dès lors, la repentance est le fait de quitter la vie sans Christ, et d’entrer en Christ, pour vivre en nouveauté de vie. En un mot, c’est la conversion au Seigneur Jésus-Christ. Matthieu 3:2, dans la version David Martin, le dit bien : « Et disant : Convertissez-vous ; car le Royaume des cieux est proche. »

Quand on est converti au Seigneur Jésus-Christ, on commence une nouvelle vie, une nouvelle marche, jusqu’à atteindre la stature parfaite de Jésus-Christ. (Ephésiens 4:13)

On se repend donc une seule fois ; c’est-à-dire, on se convertit à Jésus-Christ, une seule fois. Les illustrations sont nombreuses dans la Bible. Je cite notamment :
« Mais Jésus lui répondit : nul qui met la main à la charrue, et qui regarde en arrière, n'est bien disposé pour le Royaume de Dieu. » (Luc 9:62)

Regarder en arrière, c’est abandonner la foi, renier Jésus-Christ.
« Or il est impossible que ceux qui ont été une fois illuminés, et qui ont goûté le don céleste, et qui ont été faits participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, s'ils retombent, soient changés de nouveau par la repentance ; vu que, quant à eux, ils crucifient de nouveau le Fils de Dieu, et l'exposent à l'opprobre. » (Hébreux 6:4-6)

Celui qui s’est converti au Seigneur Jésus, n’a plus intérêt à retourner d’où il est sorti.
La repentance n’est donc pas le fait de demander pardon quand on tombe dans le péché ; même si, à tort, on utilise ce terme. Dans ce cas, la Bible parle de la confession du péché. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés, et nous nettoyer de toute iniquité. » (1 Jean 1:9) 
Ainsi, demander pardon pour ses pécher ne signifie nullement se repentir. J’ai dit plus haut que la repentance déclenchait une nouvelle marche ; et sur cette nouvelle voie, il y a des embûches qui peuvent conduire à pécher. Là, la confession du péché est toujours permise. C’est pourquoi, il est dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point ; que si quelqu'un a péché, nous avons un avocat envers le Père ; savoir Jésus-Christ, le Juste. » (1 Jean 2:1) 
Seulement, c’est moi qui le dis, il faut éviter le péché, sous toutes ses formes ; car le péché fait obstacle à la consécration. Quand nous nous convertissons à Jésus-Christ, nous devenons sacrificateurs pour notre Dieu et Père. (Apocalypse 1:6
Nous devenons, pour ainsi dire, des fonctionnaires publics célestes, des ambassadeurs enchaînés du mystère de l’Evangile, des canaux par lesquels Dieu passe pour faire son œuvre dans ce monde. La vie de péché vient alors à notre perte ; et il faut la fuir de toutes forces. La part de Dieu est toujours disponible, pour nous aider. « Celui qui vous appelle est fidèle ; c'est pourquoi il fera ces choses en vous. » (1 Thessaloniciens 5:24) Notre part nous incombe. « Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent. » (Matthieu 11:12 LSG)

Il appartient donc à chacun de veiller, pour conserver sa repentance.

C’est Dieu qui est fort !

Berger Jean-Pierre MPOYI

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