La nouvelle créature et la nouvelle naissance
08:59
« Mon peuple est détruit à cause qu'il est sans science. Parce que tu as rejeté la science, je te rejetterai, afin que tu ne m'exerces plus la sacrificature. Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j'oublierai tes enfants ». (Osée 4 :6)
Un ignorant est dangereux pour lui-même, et pour les autres. Le Seigneur Jésus-Christ a donné, à ses disciples, et ipso facto, à nous, d’enseigner ce qu’il a commandé. (Matthieu 28:20 ; Jean 20:21 ; Actes 1:8).
L’ignorance de la parole de Dieu a des conséquences catastrophiques et chevaleresques, dans la mesure où il n’y aura pas de rattrapage au jour du Seigneur. C’est pour cela que ceux qui enseignent et ceux qui sont enseignés, doivent mettre un accent important, non seulement sur la formation, mais surtout sur la qualité de celle-ci, afin d’engendrer des conversions authentiques. La qualité de la formation relève de la révélation du Saint-Esprit, et non de la lettre.
En note liminaire, je relève notamment :
- que le fait de confesser Jésus-Christ, comme Seigneur et Sauveur personnel, n’emporte pas la nouvelle naissance, prévue dans Jean 3:3 ;
- que le baptême par immersion n’est pas la naissance d’eau, dont parle Jean 3:5, et par conséquent, ne produit pas la nouvelle naissance ;
- qu’un enfant de Dieu, celui qui est né de nouveau, est obligatoirement un disciple de Jésus-Christ, appelé à contribuer activement à l’avancement du Royaume.
La nouvelle créature
La Bible déclare : « Si donc quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles ». (2 Corinthiens 5:17).
Mais, quand peut-on considérer que quelqu’un est en Christ ?
C’est lorsque quelqu’un répond positivement à l’appel que le Seigneur Jésus-Christ lui fait, en ouvrant la porte de son cœur, conformément à Apocalypse 3:20, qui dispose : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix, et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi ».
Comment se fait cette action ? C’est la confession de sa bouche, par laquelle quelqu’un invite Jésus-Christ à entrer dans sa vie, déclarant qu’il devienne son Seigneur et Sauveur personnel, en lui confiant la direction de sa vie. Cette confession engageante est fondée sur la parole qui dit : « C'est pourquoi, si tu confesses le Seigneur Jésus de ta bouche, et que tu croies en ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car du cœur on croit à justice, et de la bouche on fait confession à salut ». (Romains 10:9-10).
C’est cette démarche qui constitue le fait de « recevoir la parole et de croire en son nom », mentionné dans Jean 1:12.
Il faut bien noter que cette démarche est individuelle, et non collective, familiale et héréditaire. Même si, par le mariage, l’homme et la femme deviennent une seule chair, (Genèse 2:24), en ce qui concerne le salut, chacun doit faire la démarche individuellement.
Cette confession n’est pas une simple récitation, mais elle est l’exécution d’une décision engageante, laquelle permet la connexion de la chair avec l’Esprit de Christ, afin que celui-ci commence à opérer dans la personne. Les étapes suivantes, qui peuvent se passer rapidement ou lentement, doivent être réunies : - la conception de l’idée (on me parle trop de Jésus, je commence à être tenté de croire) ; - la délibération (est-il avantageux de croire ? Les pasteurs ne vont-ils pas me bouffer tout mon argent ? Je constate que les chrétiens sont généralement en paix, ils ne paniquent pas devant les évènements, ils sont toujours joyeux, je pense que je vais me lancer aussi …) ; - la décision (au vu des avantages qu’offre la Bible, je décide de croire, de confier ma vie à Jésus-Christ) ; - l’exécution (Je confesse finalement de tout mon cœur Jésus-Christ, comme mon Seigneur et Sauveur personnel).
La Bible n’offre pas une autre manière de devenir une nouvelle créature, en sorte que ni naître des parents chrétiens, ni l’émotion, ni la sensation, …, ne peuvent conférer la qualité de sauvé, c’est-à-dire de nouvelle créature.
Dans Jean 1:12-13, il est dit : « Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être faits enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom ; lesquels ne sont point nés de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme ; mais ils sont nés de Dieu ».
Il ressort de ce texte, de manière non équivoque et non ambigüe, que le fait de croire à la parole de Dieu, c’est-à-dire au nom de Jésus-Christ, confère seulement le droit d’être fait enfant de Dieu. Entre le moment où on acquiert le droit et le moment où on devient enfant selon la volonté de Dieu, pour ainsi parler de la nouvelle naissance, il y a un processus obligatoire, sans lequel (sine qua none) cette opération divine ne vaut.
Par analogie, et pour me faire comprendre, je considère le fait de croire au nom de Jésus, ce qui entraîne la nouvelle créature, comme la conception dans le sein d’une mère. Et c’est seulement à l’accouchement qu’on parlera, de manière proprement dite, d’un enfant né, et que les actes de l’état civil seront établis.
La nouvelle création a le mérite de faire bénéficier à celui qui s’engage le sacrifice de la croix de Jésus-Christ, où son sang a coulé, en guise du prix de rachat. Elle implique la repentance sincère, et non camouflée, de la personne qui donne sa vie à Jésus-Christ. Cela permet de sortir des griffes du père, dont on était fils, par les liens du péché, comme il est dit : « Le père dont vous êtes issus, c'est le diable, et vous voulez faire les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n'a point persévéré dans la vérité : car la vérité n'est point en lui. Toutes les fois qu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge ». (Jean 8:44). Et cela vous introduit dans le processus qui commence, celui de devenir enfant né de Dieu.
Ma prière est que le Saint-Esprit permette à chacun d’entrer dans la profondeur de la parole, afin d’être édifié et bien équipé au regard de la légèreté et, parfois, de la fausseté, aux conséquences nuisibles.
Le point II, relatif à la nouvelle naissance fera l’objet de l’analyse, prochaine, l’Eternel nous faisant grâce.
Demeurez tous bénis. C’est Dieu qui est fort !
Berger Jean-Pierre MPOYI
5 commentaires
Merci pour ce partage
RépondreSupprimerMerci à toi également. Nous sommes dans le champ du Maître.
SupprimerMerci beaucoup pour les message que le l'Esprit-Saint continue agir en vous
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour les message que le l'Esprit-Saint continue agir en vous
RépondreSupprimerMerci à l'Eternel qui nous fait grâce d'avoir à nos côtés son serviteur à qui par le Saint Esprit donne cette connaissance. Ma prière est que toute personne qui lira ces écrits soit éclairée et se pose des bonnes questions afin de prendre une bonne résolution. Proverbe 29,18 : quand il n' y'a pas de révélations, le peuple se conduit sans frein. Demeures béni berger Jean Pierre .
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