Quand on considère les foules de gens qui se déclarent chrétiens, et l’impact de leur chrétienté dans le vécu quotidien, il y a lieu de se poser cette question, que tu te poses cette question.

Quand on se rend à l’évidence que la lutte n’est pas de faire avancer le Royaume de Dieu, et qu’elle est centrée sur l’appropriation des personnes qui fréquentent un groupe donné, fût-il de renommée évangélique, il y a lieu de se poser  cette question.

Quand les délivrances et les guérisons divines sont devenues une race rare, et en voie de disparition, il y a lieu de se poser cette question.                            

Quand il est devenu de renommée, que les délivrances sont monnayées et facturées, il y a lieu de se poser cette question.     

Quand on constate que, de nos jours, on court plus vers les prophéties que vers la Parole, il y a lieu de se poser cette question.

Quand on rencontre les personnes qui ne veulent plus fréquenter les églises chrétiennes, puisqu’elles ont été déçues et humiliées, il y a lieu de se poser cette question.

Quand les ouvriers qui exercent les dons spirituels, sont combattus, par les autres qui sont désorbités, il y a lieu de se poser cette question.  

Les cas à relever sont légion.

Mais pourquoi en est-il ainsi ?

La Bible en donne la réponse. Elle dit : « Je suis le cep, et vous en êtes les sarments ; celui qui demeure en moi, et moi en lui, porte beaucoup de fruit ; car hors de moi, vous ne pouvez rien produire. » (Jean 15:5)

Or demeurer en Jésus-Christ, c’est demeurer dans sa parole, comme il est la Parole. Qu’on se rappelle Josué 1:8 qui ordonne de méditer les écritures, jour et nuit. Et cette parole a l’apparence d’être prêchée chaque jour. Les prédications, les séminaires, les croisades, etc. sont organisés partout et en tous temps. L’internet n’est pas en reste. Le différé et le direct se concurrencent pour une apparence sans précédent. Et tous les « Quand … » relevés, ci-haut, demeurent.

Voici ce que dit Luc 8:5-15 : « Un semeur sortit pour semer sa semence ; et en semant, une partie de la semence tomba le long du chemin, et fut foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel la mangèrent toute. Et une autre partie tomba dans un lieu pierreux ; et quand elle fut levée, elle se sécha, parce qu'elle n'avait point d'humidité. Et une autre partie tomba entre des épines ; et les épines se levèrent ensemble avec elle, et l'étouffèrent. Et une autre partie tomba dans une bonne terre ; et quand elle fut levée, elle rendit du fruit cent fois autant. En disant ces choses, il criait : qui a des oreilles pour ouïr, qu'il entende.

Et ses disciples l'interrogèrent, pour savoir ce que signifiait cette parabole. Et il répondit : il vous est donné de connaître les secrets du Royaume de Dieu, mais il n'en est parlé aux autres qu'en similitudes, afin qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils ne comprennent point.
Voici donc ce que signifie cette parabole ; la semence, c'est la parole de Dieu. Et ceux qui ont reçu la semence le long du chemin, ce sont ceux qui écoutent la parole ; mais ensuite vient le démon, qui ôte de leur cœur la parole, de peur qu'en croyant ils ne soient sauvés. Et ceux qui ont reçu la semence dans un lieu pierreux, ce sont ceux qui ayant ouï la parole, la reçoivent avec joie ; mais ils n'ont point de racine ; ils croient pour un temps, mais au temps de la tentation ils se retirent. Et ce qui est tombé entre des épines, ce sont ceux qui ayant ouï la parole, et s'en étant allés, sont étouffés par les soucis, par les richesses, et par les voluptés de cette vie, et ils ne rapportent point de fruit à maturité. Mais ce qui est tombé dans une bonne terre, ce sont ceux qui ayant ouï la parole, la retiennent dans un cœur honnête et bon, et rapportent du fruit avec patience. »

Ce passage des écritures enseigne que la semence, c’est la parole de Dieu. (Verset 11). Qu’on se rappelle bien que la parole de Dieu, c’est Jésus-Christ. (Jean 1:1&14)

Cette parole est prêchée à tous (pasteurs et fidèles) dans les églises.

Le Seigneur dénombre quatre types de terre sur lesquels la semence tombe :

As-tu des oreilles, pour entendre ? (Versets 8)

NB. La révélation engendre la révolution.

Les fractions constituent une matière des mathématiques, enseignée à l’école primaire (je l’ai enseignée aussi), dans la branche appelée Systèmes métriques.

Le Seigneur Jésus-Christ divise la terre où tombe la semence en quatre lots ou portions. En termes de fraction, on parle de quatre quarts. Je fais constater ceci :

Les ¾ ne produisent pas de fruit, tout en ayant ouï la parle, et tout en étant dans l’église.

C’est le ¼ qui porte du fruit.

Cela revient à dire que, dans toute cette masse des chrétiens, seul le ¼ appartient véritablement à Jésus-Christ.

Dès lors, il est possible de comprendre l’avertissement du Seigneur, lorsqu’il dit ouvertement : « Tous ceux qui me disent : Seigneur! Seigneur! n'entreront pas dans le Royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux. » (Matthieu 7:21)

Cet état de choses explique les « Quand … », énumérés plus haut, ainsi que l’incapacité incongénitale dans laquelle se trouvent les groupements, dits de Christ, à bouleverser le monde. L’inutilité est devenue le principe ou la commodité de vie dite chrétienne.  

Les ¾ constituent ce que j’appelle des infiltrés, parmi lesquels se trouvent les sorciers, les idolâtres, les impudiques, les ivrognent, les menteurs, etc.

On peut donner l’impression d’être enfant de Dieu, et de le servir ; mais il voit et connaît ce que l’homme ne voit, ni ne connaît. Et voici la parole qui tranche : « Toutefois le fondement de Dieu demeure ferme, ayant ce sceau : le Seigneur connaît ceux qui sont siens ; et, quiconque invoque le nom de Christ, qu'il se retire de l'iniquité. » (2 Timothée 2:19 2 Timothée 2:19)

Dans quel camp es-tu ? ¼ ou ¾ ?

C’est Dieu qui est fort !

Berger Jean-Pierre MPOYI